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200 1 _aLiberté
_bTexte imprimé
214 0 _cEditions Les Solitaires Intempestifs
_d2025
214 3 _cImpr. Présence graphique
214 0 _aBesançon
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215 _a1 vol. (61 p.)
215 _d18 cm
225 1 _aJeunesse
323 _a6 personnages
330 _aDans une salle de classe, devant un tableau blanc, la professeure Mme Perrot dispense à son auditoire un cours sur la liberté d'expression. Mue par un réel désir pédagogique de transmission, elle contextualise et définit la notion garantie par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, tout en pointant ses limites. Face à elle, le jeune Nicolas, en décrochage scolaire, installé derrière sa table de cours, ricane, intervient de manière intempestive, perturbe les explications énoncées en revendiquant sa propre liberté de dire et de penser, et ce, au mépris des règles de civilité et du respect de son enseignante qu'il surnomme Marie-Antoinette en référence au fait qu'il la verrait bien décapitée. Partie d'une provocation adolescente, la situation dégénère : l'élève se lève, profère des inepties à l'emporte-pièce et dérape dans ce qui s'apparente à une apologie du terrorisme. Sommé par sa professeure de quitter la salle, il finit par violemment la bousculer. Le malaise s'installe et ne fait que perdurer lorsque, en tentant, quelques jours plus tard, de justifier son absence du lycée auprès de son père, l'élève affirme avoir reçu une gifle de la part de son enseignante. Évidemment heurtée par l'incident, elle choisit de ne pas le signaler, mais plutôt d'entamer avec lui un dialogue et tenter d'aboutir à une compréhension mutuelle. Au fil des scènes qui se suivent, en permettant des allers-retours entre le milieu scolaire et la sphère intime des deux personnages, on apprend à mieux connaître les deux figures centrales. Pensée juste après l'assassinat de Samuel Paty, la pièce montre que, dans une école en difficultés, où tout le monde est surmené – proviseur compris –, les professeurs et les élèves sont des êtres de chair et de sang, perméables à leurs tourments qui influent sur leur comportement dans la salle de classe et peuvent, à leur corps défendant, leur faire dépasser certaines limites.
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