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Rouge forêt : Théâtre

Auteur principal: Marchais, Stéphanie;AuteurLangue : français.Pays : France.Description : 1 vol. (110 p.)ISBN : 9782916834382.Résumé : Un corps en fuite, celui d’une femme qui court dans une forêt froide. Une femme affolée poursuivie par la milice et ses chiens. Nous sommes ici en un lieu sous haute tension, un endroit hors du temps contrôlé par une bande d’hommes armés qui usent du droit de vie et de mort sur une poignée de personnes revenues vivre là malgré les conditions extrêmes. Tous les abus sont permis. Pas une limite qu’un reste de sens moral ne saurait préserver. Ici c’est la Zone. Interdite. Un cercle infernal de 30 kilomètres tracé arbitrairement autour de la centrale de Tchernobyl, dont un des réacteurs explosa une nuit d’Avril 1986 et provoqua l’accident nucléaire que l’on sait. Piotr et Rita survivent dans ce périmètre irradié, sous barbelés et surveillance étroite. Leur fils Sacha n’a rien connu d’autre que ce mode de vie sauvage. Comment continuer après un tel séisme, inscrit à même la peau ? Avec dans les consciences des lésions irréparables ? Comment se réinsérer dans une société prête à tous les compromis ? Homme ou bête, comment ne pas sombrer dans la folie et continuer de croire. Croire pour vivre ? Chacun s’arrange comme il peut de ce gouffre, tentant de préserver son humanité. Mais il y a des séquelles indélébiles. Stéphanie Marchais a souhaité cette langue blanche, froide, presque dénuée d’affect, pour rendre compte de la topographie du pays et de la typologie des corps. Une langue qui cependant dérape parfois, se fait moins rugueuse, pour témoigner aussi de la vie qui cogne..Sujet: Nucléaire Tchernobyl Energie Ecologie
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Livre Théâtre Joliette TH MAR 4 (Browse shelf(Opens below)) Checked out 12.08.2025 JOL-007573

Notice réd. d'après la couv.

Un corps en fuite, celui d’une femme qui court dans une forêt froide. Une femme affolée poursuivie par la milice et ses chiens.
Nous sommes ici en un lieu sous haute tension, un endroit hors du temps contrôlé par une bande d’hommes armés qui usent du droit de vie et de mort sur une poignée de personnes revenues vivre là malgré les conditions extrêmes. Tous les abus sont permis. Pas une limite qu’un reste de sens moral ne saurait préserver. Ici c’est la Zone. Interdite. Un cercle infernal de 30 kilomètres tracé arbitrairement autour de la centrale de Tchernobyl, dont un des réacteurs explosa une nuit d’Avril 1986 et provoqua l’accident nucléaire que l’on sait. Piotr et Rita survivent dans ce périmètre irradié, sous barbelés et surveillance étroite. Leur fils Sacha n’a rien connu d’autre que ce mode de vie sauvage. Comment continuer après un tel séisme, inscrit à même la peau ? Avec dans les consciences des lésions irréparables ? Comment se réinsérer dans une société prête à tous les compromis ? Homme ou bête, comment ne pas sombrer dans la folie et continuer de croire. Croire pour vivre ? Chacun s’arrange comme il peut de ce gouffre, tentant de préserver son humanité. Mais il y a des séquelles indélébiles.
Stéphanie Marchais a souhaité cette langue blanche, froide, presque dénuée d’affect, pour rendre compte de la topographie du pays et de la typologie des corps. Une langue qui cependant dérape parfois, se fait moins rugueuse, pour témoigner aussi de la vie qui cogne.