Polyphonie penthésilée : romance
Langue : français.Pays : France. Publication : P.O.L, DL2021Description : 1 volume (142 pages)ISBN : 9782818053393.Dewey : 841.92, 23Résumé : Polyphonie Penthésilée, par son titre, poursuit une démarche d’écriture originale où les femmes sont au centre des textes et de leur production comme de leur détournement. Les textes de Polyphonie Penthésilée font état de cette « forme de guerre » dans le travail d’écriture poétique. Les moments de paix sont vécus comme si la guerre était fatiguée et se reposait pour mieux rebondir dans la langue. Ce long poème, entre divagation ou scénario, est le fruit d’un braconnage dans la vie de tout le monde. On y rencontre des morts plus vivants que les vivants, un homme y mord un chien, une femme aboie, partout la peur avec une pratique de vies jetables alliée à l’énigmatique beauté du monde. Tout le poème tente de répondre à la question : « Que fait le poème par ces temps de malheur ? » Penthésilée, reine des amazones, y chevauche dans sa petite armure peinte et dans la polyphonie des voix emmêlées. Elle tente de soulever une autre question : celle de savoir ce que les femmes font à la poésie quand après des siècles d’effacement, d’accès interdit, ce vide, cette non-mémoire pesant sur elles, corps et langue, il leur faut s’affronter au poème. Comment affronter le caractère redoutable de la littérature institutionnalisée. Comment inventer dans la langue des stratégies de pillages, détournements, inventions, découpages..Sujet - Forme: Poésie française -- 2000- Sujet: Poésie GenreItem type | Home library | Call number | Status | Date due | Barcode | |
---|---|---|---|---|---|---|
Livre | Théâtre Joliette | LIT GIR (Browse shelf(Opens below)) | Available | JOL-007381 |
Polyphonie Penthésilée, par son titre, poursuit une démarche d’écriture originale où les femmes sont au centre des textes et de leur production comme de leur détournement. Les textes de Polyphonie Penthésilée font état de cette « forme de guerre » dans le travail d’écriture poétique. Les moments de paix sont vécus comme si la guerre était fatiguée et se reposait pour mieux rebondir dans la langue. Ce long poème, entre divagation ou scénario, est le fruit d’un braconnage dans la vie de tout le monde. On y rencontre des morts plus vivants que les vivants, un homme y mord un chien, une femme aboie, partout la peur avec une pratique de vies jetables alliée à l’énigmatique beauté du monde. Tout le poème tente de répondre à la question : « Que fait le poème par ces temps de malheur ? » Penthésilée, reine des amazones, y chevauche dans sa petite armure peinte et dans la polyphonie des voix emmêlées. Elle tente de soulever une autre question : celle de savoir ce que les femmes font à la poésie quand après des siècles d’effacement, d’accès interdit, ce vide, cette non-mémoire pesant sur elles, corps et langue, il leur faut s’affronter au poème. Comment affronter le caractère redoutable de la littérature institutionnalisée. Comment inventer dans la langue des stratégies de pillages, détournements, inventions, découpages.