À la niche, chienne de vérité !
Langue : français.Pays : France.Description : ISBN : 9782846817202.Note de contenu : Dans la pièce de Shakespeare, Le Roi Lear, le Fou disparaît à l’acte III, avant que le massacre n’advienne, avant que quelqu’un ne devienne aveugle. Il part avant l’entracte, avant la pause au bar du théâtre. Dans ce monologue qui oscille entre stand-up et performance collective, Tim Crouch fait revenir le Fou dans la pièce, là où il l’a quittée. Il y retrouve un monde en ruines, un monde où le pouvoir est corrompu, où l’argent camoufle le pire, où les plus pauvres sont déshumanisés, où les blagues tombent à plat, où le spectacle vivant est un privilège réservé à une minorité. Résumé : On est comme des soldats dans une jungle, la guerre est finie et on ne nous l’a pas dit… on a perdu. Non ? On a perdu et on n’a pas reçu le message. Ce soir, on baise un cadavre, mesdames et messieurs, désolé de parler aussi crûment. Un cadavre desséché. Je vois que toutes les parties qui le composent sont bien là… vous, le public, la scène, moi. Techniquement, un cadavre a toujours un cœur… mais il ne bat plus, si ? Il n’y a plus de pouls ici, si, dites la vérité. Il y en a un ? Plus maintenant. .Sujet - Forme: Théâtre (genre littéraire) anglais -- 2000-Item type | Home library | Call number | Status | Date due | Barcode | |
---|---|---|---|---|---|---|
Livre | Théâtre Joliette | TH CRO (Browse shelf(Opens below)) | Available | JOL-007409 |
1 personnage
Dans la pièce de Shakespeare, Le Roi Lear, le Fou disparaît à l’acte III, avant que le massacre n’advienne, avant que quelqu’un ne devienne aveugle. Il part avant l’entracte, avant la pause au bar du théâtre.
Dans ce monologue qui oscille entre stand-up et performance collective, Tim Crouch fait revenir le Fou dans la pièce, là où il l’a quittée. Il y retrouve un monde en ruines, un monde où le pouvoir est corrompu, où l’argent camoufle le pire, où les plus pauvres sont déshumanisés, où les blagues tombent à plat, où le spectacle vivant est un privilège réservé à une minorité.
On est comme des soldats dans une jungle, la guerre est finie et on ne nous l’a pas dit… on a perdu. Non ? On a perdu et on n’a pas reçu le message. Ce soir, on baise un cadavre, mesdames et messieurs, désolé de parler aussi crûment. Un cadavre desséché. Je vois que toutes les parties qui le composent sont bien là… vous, le public, la scène, moi. Techniquement, un cadavre a toujours un cœur… mais il ne bat plus, si ? Il n’y a plus de pouls ici, si, dites la vérité. Il y en a un ? Plus maintenant.